Alexis Peskine est un artiste plasticien multidisciplinaire basé entre Paris, Dakar et New York.
Il est titulaire d’un master of Fine Art de l’Ecole des Beaux Arts du Maryland.
Alexis Peskine est à l’origine de l’acupeinture, un style/genre/technique artistique caractérisé par un jeu d‘agencement de clous sur des profils d’hommes et de femmes noirs ébènes. En 2012, il fonde l’association Alexis Peskine Art Project pour introduire les jeunes de quartiers populaires à l’art.
Dans cet entretien accordé à Thinking Africa, Piskine nous expose son travail, son regard sur l’expérience noire à travail le monde et le sens de son message artistique.
Quelques verbatims extraits de l’entretien.Sur l’acupeinture
L’acupeinture est une technique – que j’ai développée, il y a 11 ans maintenant et -dans laquelle j’utilise des clous sur bois. C’est effectivement inspiré de la sérigraphie, parce que je reprends les trames et les points que je remplace par des clous.
Sur son œuvre Mariam (la Marianne noire)
Quand on me demande d’où je viens, c’est juste pour savoir ce qui fait que je suis noir ou métissé. Il y a pleins de jeunes français dont les parents sont congolais ou sénégalais. Quand on leur demande d’où ils sont, ils disent du Congo ou du Sénégal. Ils ne se sentent pas appartenir à la France. Cette œuvre est une affirmation de ma francité et de la francité de beaucoup de gens qui peuvent avoir ce même sentiment.
Sur un marché de l’art en Afrique
Les éléments dont on a besoin pour mettre en place un marché de l’art africain sont déjà en marche : Il y a de plus en plus de biennales et d’expositions partout en Afrique. Il faudrait plus de galeries, plus de centres d’art, comme par exemple, celui de Raw Material Company à Dakar, plus de collectionneurs, plus de gens qui s’intéressent à l’art, en Afrique.