Freddy Tsimba, est peintre, sculpteur, poète et romancier. Témoin d’un temps de guerre en Afrique central, il innove par une pratique de la rupture de son art.
Jeune plasticien, il rêve de révolutionner le langage et les pratiques des arts visuels. Il explose le langage et croise les frontière des arts visuels pour dire son humanité et son opposition à la désolation qu’entraine la guerre sur le continent africain. Sorti de l’Académie des Beaux-arts de Kinshasa en 1992, Freddy rêve d’explorer le continent loin de l’art académique. La volonté de rupture le désir d’ailleurs l’anime déjà. Capitale Africaine de la musique, Kinshasa est à l’automne d’un despotisme nihiliste en cette décennie des années quatre-vingt, qui inaugure la fin du parti état. Tout est figé, les arts peinent à se renouveler. Les « artiste officiels » à l’instar de Dominique Sakombi Inongo gèrent l’héritage dans une ambiance de fin de règne. Freddy décide de détourner des objets dont la fonction principale est d’enlever la vie, les douilles, pour en faire des sculptures de vie.