Souleymane Bachir Diagne, un des plus prolifiques philosophe africain du moment, revient dans cet entretien sur ses travaux et la place de la philosophie africaine dans l’histoire universelle de la pensée.
Après ses études au Sénégal où il passe son baccalauréat, il est admis en classes préparatoires (hypokhâgne et khâgne) au lycée Louis-le-Grand de Paris, suivant les pas, presque un demi-siècle plus tard, de son compatriote Léopold Sédar Senghor. Il y prépare le concours d’entrée à l’École normale supérieure, tout en passant une licence et une maîtrise de philosophie à l’université de la Sorbonne.
Reçu à l’École normale supérieure de la rue d’Ulm, il y est l’élève de Louis Althusser et de Jacques Derrida. Reçu à l’agrégation de philosophie en 1978, il passe une année à l’université Harvard dans le cadre d’un programme d’échanges. Il soutient une thèse de doctorat de troisième cycle de mathématiques à la Sorbonne en 1982 sur le thème suivant : De l’algèbre numérique à l’algèbre de la logique.