Par Alphonse Zozime Tamekamta, PhD
RÉSUMÉ :
Depuis 1960, les conflits se sont accrus en Afrique au point de faire dire à certains analystes qu’elle constitue le continent le plus exposé aux crises et conflits. On y a dénombré des crises et conflits nés des coups d’État récurrents ou liés à l’explosion de la violence juvénile, dans les métropoles urbaines.
Pour en réduire l’occurrence ou les solutionner, plusieurs mécanismes ont été mobilisés par les États et la communauté internationale, pour bâtir la paix. L’ensemble des mécanismes, malheureusement, ont peu tenu compte des bonnes pratiques des acteurs politiques et sociaux africains. Pourtant, l’Afrique ancienne garde une tradition originale en matière de gestion des différents des différends et de règlement des conflits. Il s’agit de la palabre ainsi que des mécanismes connexes, entendus comme lieu de rencontre et intelligence collective pour une cohésion sociale.
Cette réflexion se propose ainsi, compte tenu de la prolifération des conflits en Afrique et de l’inadaptabilité des réponses proposées, de remonter l’histoire et de faire appel aux mécanismes traditionnels de prévention et de gestion des conflits africains, et à l’éthique communautariste, définie par la Maât et l’Ubuntu. Ces éléments sont des outils indispensables pour les peacemakers, dans le cadre d’une paix globale et efficiente.
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