Par Célestin Delanga
RÉSUMÉ:
La présente réflexion s’inscrit dans la logique de la recherche des voies et moyens pour solutionner le problème du sous-développement africain. Elle trouve dans la pensée de Nyerere des éléments capables de révolutionner l’Afrique. Elle médicalise celle-ci et la prescrit contre les maladies qui gangrènent l’Afrique. À la mal gouvernance, elle prescrit l’éthique ; à l’oisiveté, le culte du travail ardu ; à la guerre et au capitalisme, le socialisme ; à l’isolationnisme, le panafricanisme. Bref, elle prône un développement endogène de l’Afrique.
PROBLÉMATIQUE:
Le problème que tente de cerner cette analyse est celui du rapport entre la pensée de Nyerere et le développement africain. D’où les interrogations suivantes : en quoi consiste la pensée de Nyerere ? De quelle manière peut-elle aider l’Afrique à sortir du sous-développement ?
IDEES MAJEURES :
La pensée de Nyerere est féconde ; son système de développement intégrant la dimension quantitative, qualitative et compétitive intéresse l’Afrique ; la base axiologique de sa pensée peut résoudre les crises africaines. Son système de l’Unité africaine peut mener aux États-Unis d’Afrique.
RECOMMANDATIONS :
– Aux politiques : élaborer des projets de société en prenant en compte les valeurs africaines, à la lumière de Nyerere.
– Aux dirigeants : axiomatiser le système nyererien de l’unité africaine afin de parvenir aux États-Unis d’Afrique
– Aux éducateurs : aller à l’école de Nyerere pour s’informer et se former, en vue de transmettre des savoirs endogènes
– Aux chercheurs : être des défenseurs éclairés des valeurs africaines, des éveilleurs des consciences, des pédagogues du peuple à l’exemple de Nyerere
– À la jeunesse africaine : s’approprier de la philosophie du travail de Nyerere et de sa théorie existentialiste.
J’apprécie vos efforts d’actualisation de la pensée de Nyerere au regard du défis du développement du continent. Votre militantisme au socialisme le montre à suffisance. Mais j milite plutôt pour le consciencisme philosophique de Kwame Nkrumah qui tient à la fois compte des réalités endogènes et exogènes pour un développement efficace. Votre choix du panafricanisme au sens nyererien du terme cache des élans d’africanolatrie. Dangereux pour un monde dominé par l’interdépendance complexe. Mais c votre choix théorique et il est bien maîtrisé.. Félicitations
Je n’ai jamais lu Julius ngerere,mais,je trouve sa pensée très importante et voire proche de la propension njohmouelléenne;surtout pour qui,l’Afrique est un continent totalement a genoux de par les soubresauts, les mentalités rétrogrades manifestées tant, dans le domaine idéologique, social,politique, et même axiologique. Par ailleurs, une Afrique qui donne plus du poids au développement quantitatif, tout en valorisant une mode de vie caractérisée par le matérialisme, la favoritisme, le parasitisme social, la facilité,le suivisme,le snobisme sombre parfois dans le sous-développement tatal.cependant,Pour un développement durable et même duratif,pour n’est que reprendre la célèbre pensée de hubert kamgang,l’Afrique doit être recoupé puis qu’il apparaît comme un costume mal coupé,pour qui le tailleur ne pourrait coudre.
Article très intéressant, approche captivante et développement limpide. Belle trouvaille de Mr Celestin Delanga pour revigorer et donner de l’espoir à l’Afrique qui « n’est décidément pas mal partie ». Comme ce fut le cas de la Chine, qui pendant de longues années a dû rentrer dans sa coquille pour un resourcement qui de nos jours porte de bons fruits au regard de sa position dans les relations internationales contemporaines, les Etats africains, à la lumière de ce développement, dispose dans son essence première d’outils axiologiques et même idéologiques pour engranger elle-même son développement.
L’Afrique connait malheureusement une crise identitaire, oppressée par les cultures étrangères et en branle par les divisions internes, il serait urgent pour les gouvernements, les intellectuels les leaders d’opinion et même la société civile de rejoindre le train qui est en marche vers une mise en avant de son essence qui repose fondamentalement sur les valeurs humanistes qui placent l’homme au centre de toute réflexion sur le développement.
Merci pour cette contribution et bonne continuation !
Article très intéressant, approche captivante et développement limpide. Belle trouvaille de Mr Celestin Delanga pour revigorer et donner de l’espoir à l’Afrique qui « n’est décidément pas mal partie ». Comme ce fut le cas de la Chine, qui pendant de longues années a dû rentrer dans sa coquille pour un resourcement qui de nos jours porte de bons fruits au regard de sa position dans les relations internationales contemporaines, les Etats africains, à la lumière de ce développement, dispose dans son essence première d’outils axiologiques et même idéologiques pour engranger elle-même son développement.
Vraiment très édifiant. Félicitations mrs Delanga Célestin et surtout beaucoup de courage car tu as vraiment beaucoup à apporter pour le développement notre Afrique.
article intéressant. toutefois le socialisme de Nyerere me semble être une utopie . la preuve en est qu’il n’a pas prospéré. le suis plutôt pour l’afropolitanisme d’Achille Mbembe. Du courage, c’est de la discussion que jaillit la vérité.
I found interešt in reading.Good work!
Éclairage très intéressant de la pensée de Nyerere. Personnellement, je dois avoué n’être jamais entré en contact profondément dans la pensée de ce célèbre auteur concernant le développement de l’Afrique. Au regard de votre analyse, Monsieur Delanga, je m’aperçois que d’un point de vue théorique, le problème du sous-développement en Afrique est déjà solutionné par certains grands penseurs africains clairvoyants à l’instar de Nyerere, Krumah, Cheikh Anta Diop, Marcien Towa… Mais le problème actuel qui fait que l’Afrique soit encore maintenue au sol est la marge existante entre les décisions des hommes politiques et la production intellectuelle africaine. C’est en cela que votre initiative paraît de plus en plus indispensable en ceci qu’elle actualise les idées susceptibles de redresser l’Afrique dans tous les aspects qui concernent le bien être des Africains. Au socialisme de Nyerere, je ne saurais quitter sans évoquer Marcien Towa qui pense que la liberté et le développement de l’Afrique ne seront effectifs que lorsque les Africains auront maîtriser la philosophie, la science et la technique…
L’Afrique! Oui l’Afrique! Je remercie en tout cas mon très cher ami Célestin. Mais le mal est si profond que sauf la volonté politique peut entamer le sacrifice de la rédemption. Sont-ils prêts? N’attendez pas de moi une réponse.
Travail intéressant juste à voir le titre. mais laissez-moi vous lire en profondeur M. Délanga.
je vous reviendrais pour d’éventuelles remarques et critiques.
karivo gabriel, étudiant chercheur en philosphie
Travail intéressant juste à voir le titre. mais laissez-moi vous lire en profondeur M. Délanga.
je vous reviendrais pour d’éventuelles remarques et critiques.
karivo gabriel, étudiant chercheur en philosphie
Cet article me paraît lucide. Toutefois, jebpose une question : pourquoi la Tanzanie de Nyerere est l’un des pays les plus pauvres d’Afrique si le bâtisseur de ce pays a developpé une philosophie de développement crédible? Cette philosophie n’est elle tout simplement trop idéaliste?
Congratulations Mr. Delanga. This article doesn’t only educate but it also illuminates and entertains. Keep on with your current spirit. We expect to see you move to higher heights in the days ahead. Congratulations once more.
Afrique mon Afrique! Celestin, je voudrais ici saluer ton courage. Ton ouvrage à mon humble avis s’inscrit dans la suite logique des auteurs tels que Houtondji et Joseph KI-ZERBO auxquels les notions de savoirs et développement endogènes sont bien chères. Un retour aux sources et une reconsidération des valeurs africaine s’imposent. C’est dans sa culture que l’Afrique doit puiser tout les éléments nécessaires à son développement. S’il est vrai que la pensée de Nyerere n’a pas été à long terme porteuse, force est de reconnaître qu’elle a le mérite de poser les bases axiologiques du développement endogène de l’Afrique. Ne nous reste plus qu’à être conscient des défis qui nous interpellent pour impulser le changement.
Afrique mon Afrique! Celestin, je voudrais ici saluer ton courage. Ton ouvrage à mon humble avis s’inscrit dans la suite logique des auteurs tels que Houtondji et Joseph KI-ZERBO auxquels les notions de savoirs et développement endogènes sont bien chères. Un retour aux sources et une reconsidération des valeurs africaine s’imposent. C’est dans sa culture que l’Afrique doit puiser tout les éléments nécessaires à son développement. S’il est vrai que la pensée de Nyerere n’a pas été à long terme porteuse, force est de reconnaître qu’elle a le mérite de poser les bases axiologiques du développement endogène de l’Afrique. Ne nous reste plus qu’à être conscients des défis qui nous interpellent pour impulser le changement.
Félicitations M.Delanga pour ce travail heuristique.
Je suis d’accord avec vous sur le fait que l’Afrique doit chercher des solutions endogenes à son problème de sous-développement. Cependant, j’emets un peu de reserve dans la mesure où vous pensez medicaliser la seule pensée de Nyerere au point de faire un antidote pour tous les maux dont souffre l’Afrique. Ce remede miracle n’existe pas.
Nyerere n’est pas le seul penseur du developpement de l’Afrique. Il aborde la question du developpement sur un pan. D’autres Africains comme Nkame Nkrumah, Ebenezer Njoh Mouelle, Ayissi Lucien etc., abordent la question avec plus de maturation. Vous devriez faire une synthèse de la pensée de ces fils d’Afrique pour donner plus de credibilité à votre travail.
J’apprecie beaucoup votre travail. C’est un travail de haute facture, c’est au sens du Dr. Oumarou Mazadou, « une odyssée sapientiale. »
Merci, allez de.l’avant diplomate Delanga.
Lute pour une Afrique émergents deux mille dix huit
C’est un bouquin qui vient requinquer les africains sur le plan idéologique, politique, social, culturel et économique. Courage mon cher frère