Par Austin Adegitho Ngabicwaka
La Province de l’Ituri est au tournant de son histoire. Elle est gangrenée par l’insécurité qui ne lui procure aucun développement. Un bon nombre de sa population vit dans la peur inimaginable. Tout le jour on parle de cas de mort de massacre et tuerie, des pillages, des incendies et de kidnapping. La plus part de sa population sont des déplacés et vivent dans des camps de fortune. D’autres sont même refugiés en Ouganda voisin et ne savent plus vaquer aux activités champêtres pour leur auto-prise en charge. Alors que les dispositions naturelles de l’Ituri y autorisent la culture d’une palette variée de produits vivriers nonobstant les produits industriels. La présence d’un relief accidenté au nord avec une altitude moyenne de 1250 m environ et des sommets au-delà de 3000 m font baigner la région d’un climat qui oscille entre le type tropical humide et le type tropical relativement tempéré, marqué par une petite saison sèche, peu prononcé avec des précipitations plus ou moins abondantes et régulièrement reparties tout au long de l’année.