RÉSUMÉ:
Cette note tente d’analyser la diplomatie économique du Canada envers le continent africain en rendant compte du double enjeu auxquels sont confrontée les Etats africains. D’une part, la poursuite de leurs intérêts stratégiques avec le Canada et d’autre part l’établissement des conditions favorables pour une contribution plus large du Canada dans le processus d’industrialisation axé sur la valorisation des ressources naturelles comme l’évoque la Vision Minière Africaine (VMA). Pour atteindre cet objectif, il incombe aux dirigeants africains de déterminer leurs priorités afin d’adopter une vision stratégique propice à l’industrialisation du continent. Simultanément, le Canada dispose des leviers nécessaires afin de soutenir cette vision en l’occurrence une diaspora africaine de plus en plus nombreuse et hautement qualifiée et une expertise de renommée mondiale dans la gestion et mise en valeur des ressources naturelles. Une telle démarche irait de pair avec la pérennisation et prospérité de ses investissements dans le secteur des ressources naturelles en Afrique subsaharienne.
PROBLÉMATIQUE:
– Les dirigeants africains ont-ils un agenda stratégique afin de poursuivre des relations durables et équitables avec leurs homologues canadiens et promouvoir le processus d’industrialisation du continent ?
– Le nouveau gouvernement Trudeau parviendra-t-il à poursuivre une diplomatie économique au-delà des intérêts strictement commerciaux du Canada en tenant compte du rôle croissant des puissances émergentes (Chine, Inde, Brésil) sur le continent africain ?
CONTEXTE DE LA NOTE:
Cette note s’inscrit dans un contexte post-électoral donnant lieu à l’élection de Justin Trudeau, du Parti Liberal du Canada (PLC), en novembre 2015, comme Premier ministre du Canada après une décennie de gouvernement Conservateur sous Stephen Harper.
IDÉES MAJEURES:
– L’émergence d’une diplomatie économique canadienne suite à l’annonce par le gouvernement Harper d’un nouveau Plan d’action sur les marchés mondiaux considérant désormais les intérêts commerciaux du Canada comme une priorité, tant en matière de développement que de relations internationales.
– Fusion de l’Agence canadienne de développement international (ACDI) au ministère des Affaires étrangères et du Commerce international (MAECI). Dorénavant, l’aide canadienne au développement se fonde sur une logique économique (rôle du secteur privé, privatisation, exportation) et l’efficacité (gestion patineuse des dépenses publiques, réduction du rôle de l’Etat).
– La diaspora africaine canadienne comme capital humain et la mise en valeur des ressources naturelles de l’Afrique afin d’accompagner l’industrialisation du continent.
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