Par Guy Roger Voufo
RÉSUMÉ:
La privation de la liberté, qui se traduit par un retrait momentané du délinquant de la société, est un moment qui devrait aider l’incarcéré à opérer une remise en question pour l’avenir. L’une des missions essentielles de l’administration pénitentiaire pendant ce séjour carcéral du délinquant est de corriger les tendances déviantes par le biais de programmes conséquents qui intègrent, entre autres, l’action sociale, les activités d’éducation, de formation professionnelle et socio-culturelles.
Cet encadrement qui fait appel à de nombreux acteurs jouant divers rôles, aide les détenus à se rendre utiles par la pratique de ces activités. Il s’agit de les préparer, en leur inculquant des valeurs positives, à se prendre eux-mêmes en charge et à mener une vie normale, harmonieuse et utile en société à leur sortie de prison. En nous appuyant sur les archives des prisons et des préfectures de l’Ouest-Cameroun, les rapports et les sources orales, la présente réflexion se propose d’analyser les différentes facettes de la politique d’encadrement carcéral initiée par l’administration pénitentiaire pour favoriser une réinsertion sociale des détenus de l’Ouest-Cameroun. Elle montre que les prisons disposent d’une kyrielle d’acteurs qui s’occupe des différentes stratégies préparatoires à cette resocialisation.
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